Saison Théâtre à Pau : Fin de partie

28 novembre 2023
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Saison Théâtre à Pau : Fin de partie

Texte de Samuel Beckett à découvrir les 30 et 31 janvier 2024. Mise en scène de Jacques Osinski.

Adresse
Théâtre Saint-Louis, Rue Saint-Louis, Pau, France

Date
Du mardi 30 janvier 2024
au mercredi 31 janvier 2024

Téléphone
0559272708

Tarifs
Tarif plein 30€, tarif réduit 15€, tarif jeune 8€ - billetterie à l'office du tourisme

Horaires
20h

Une avant scène dès 19h15 est proposée le premier soir dans le cadre du partenariat avec L'UPPA par Pierre Vilar dans la salle des mariages à la mairie

Billetterie à l'unité à partir du 19 septembre 2023 à l'office du tourisme

Durée : 2h

Pour la première fois dans le cadre de la saison Théâtre à Pau, une pièce de Samuel Beckett est présentée au public palois. Jacques Osinski, spécialiste du dramaturge irlandais, met en scène sa pièce préférée, Fin de partie.

Mettre en scène Fin de partie, c’est retrouver le théâtre. Quatre comédiens sur scène et un décor. Je retrouve l’excitation d’une première fois, la magie enfantine des trois coups et du théâtre de Guignol.

L’atmosphère fait songer à celle du célèbre poème de Baudelaire Recueillement, maladroitement cité par Hamm à la fin de la pièce. « Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, /Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. ». J’aimerais avec les acteurs trouver cette âpre douceur et une lucidité sans amertume. « C’est étrange de se sentir à la fois fort et au bord du gouffre » dit Beckett dans une lettre à la femme qu’il aime au moment où il écrit Fin de partie. C’est cet équilibre entre le gouffre et la force, le sol qui se dérobe et ce qui fait qu’on tient debout qu’il s’agira de trouver. Rythmée par le temps de chaque chose (le temps de se lever, de manger, de prendre son calmant, de raconter une histoire) et le réveil auquel Clov se raccroche comme si c’était la seule chose encore tangible, Fin de partie dit la longue marche du temps. Sa fin et son éternel recommencement.

(Jacques Osinski)

"Le personnage principal est infirme et aveugle. Tous les mouvements qu’il peut faire, c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles. Son père et sa mère qu’on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d’amour."

Mise en scène Jacques Osinski / avec Denis Lavant, Frédéric Leidgens, Peter Bonke, Claudine Delvaux / scénographie Yann Chapotel / lumière Catherine Verheyde / costumes Hélène Kritikos / production Compagnie L’Aurore Boréale / coproduction Châteauvallon-Liberté, scène nationale, Théâtre de l’Atelier (Paris) / coréalisation Théâtre des Halles-scène d’Avignon / avec l’aide de la Spedidam et le soutien en résidence de l’Arcal et du Théâtre 14 / la compagnie L’Aurore boréale est conventionnée par la DRAC-Ile de France / texte publié aux Éditions de Minuit.

Le 30 janvier à 19h15 se tiendra une avant-scène au Théâtre Saint-Louis dans le cadre du partenariat avec l'UPPA.

Les intervenants sont Samuel Beckett, Jacques Osinski et Pierre Vilar.